plus dur que...

Exposer dans une galerie marchande... nous sommes au siècle des compromissions... c'est quoi la solution ? 

Enfin, certains se plaignent du vide de mon blog... je ne sais pas s'il y avait du plein avant mais c'est vrai qu'il est bien vide ce blog ! Le temps passe et me mange toute mon énergie et je ne remplie pas ma vie de ces choses les plus importantes... rien , plein de rien ! donc pas tout à fait vide ! ou s'il est vide, il y en à trop ... ben, oui le vide ça prend de la place !

Bon, j'arrête parce que là je brode et c'est bien moins passionnant qu'un défi d'Isidoratrou.... 

La tache au fond de mon slip...

Je me réveille , pour l’occasion tout froissé et moribond…Ah, chère Isidoratrou
Quel Proust je viens de faire, j’ai tout foiré mon déjeuner !
Et longtemps, je me suis levé ce matin… mais je portai un slip ?
Oh, stupeur et putréfaction, à mes lèvres une cuillerée et quel dégoût, … du thé ! mais non pas du tout. En ce lieu finement tissé, où j’avais laissé s’amollir un morceau de petit Lu. Ce n’était ni le lieu, ni l’endroit,
mais à l’instant même, où surpris, la gorgée de son doux nectar toucha mon palais, tout mon corps, toute ma peau, tout mon sang… je tressaillis. La faute à la pisse ? non ! à la pie ? Vous m’en voyez troublé,
Quelle foire… dans mes draps ce matin. Et me voici tout retourné.
Et, je ne pouvais que faire ce collage, ce découpage, et ces traces au fond de mon lit. De plis et replis que des repentis ! mais l’image est belle, autant que mon bonheur d’avoir participé à ce défi, même si le mélange n’était pas de mise, je me suis bien amusé dans cette entreprise toute bouleversée. Et , je partage cette douce collation à qui voudra…

Retour de Paris

ah… !  toute cette petite faune du paraître, si agaçante mais tellement attachante… et en fin de compte si fragile … ils nous manquent déjà et nous avons hâte de les voir s’extasier devant le cul de nos nantaises (race de vaches…  pas de méprise SVP !) traîner leurs escarpins dégriffés dans la paille des litières de nos tendres bestiaux (restons encore corrects !) , goûter la saucisse juteuse et bien chaude de nos charcutiers du cru (là, je ne sais plus trop où je vais…) et pester car dans notre campagne nous recevons très mal  (le portable)…  mais pas les amis !

La porte est ouverte aux voyageurs égarés de la capitale, à tous ceux qui rassemblent leurs chaussettes pour les mettre au panier, à ceux qui aiment les crêpes aux rillettes et qui ne connaissent pas la « langouille », qui veulent voir et sentir nos fleurs (c’est toujours correct, ce que j’écris ?)  et caresser le bon Maurice, (non, pas le voisin… !).

Alors rendez-vous au 22 novembre pour « la foire à la pie ».

On vous y attend de pied ferme.
 Attention je vous livre un scoop de dernière réunion municipale : les agriculteurs bénévoles qui organisent cette manifestation s’épuisent, la foire est en danger… elle pourrait perdre de son panache . Alors dépêchez vous ! On vous attend mais prenez votre tour car notre capacité à recevoir ( j’en vois qui rigole déjà !) est de l’ordre du convivial pas gargantuesque !

Allez, les nantais vous aiment…