Je ne sais pas trop où je vais...

... je me remets à peindre, sans trop savoir dans quelle direction... il y a des traces de ce que je faisais, il y a dix ans... la décomposition, la reconstruction... mais le sujet est apparu... et par là, une certaine représentation... une certaine figuration... le corps... de l'homme... mais aussi des fleurs... avec le comment? peindre ces fleurs... comment incruster ces corps et les représenter... l'abstraction des premiers temps, d'il y a longtemps, ressurgit... ce sont les matières... les fonds... la déconstruction du sujet...
Les malaises et l'angoisse... une certaine impatience... des freins, des retenues... tous me portent à un certain formalisme paralysant... il faut que je m'en libère... j'ai accumulé une couche de crasse dans mon cerveau... de la boue... des croutes se sont accumulées... il faut que je m'en lave... la série des douches serait peut-être plus à même...

pas de vacances...

... ce ne sont pas les vacances de mon blog, seulement j'essaie chaque matin de me glisser dans mon atelier pour me plonger dans mes réflexions picturales... la chose n'est pas facile... mais j'insiste, le plus humblement possible...essayer de construire quelque chose... sortir des images... lointaines...profondes... troubles... floues... parfois désuettes... et insatisfaisantes... mais je fais...!

Ego....

Aujourd'hui, jour de crachin nantais comme je les déteste... qui n'est pas fait pour me remonter le moral...
alors un peu de narcissisme, une dose de fierté, et absolument aucune modestie, si vous consultez le mag TETU, et bien, la dernière page du dossier "j'ai quitté Paris pour vivre à la campagne", vous y découvrirez votre serviteur et son compagnon. Nous y sommes tout simplement beaux, grâce à Julie Ansiau, la photographe qui s'est déplacée jusque dans notre campagne pour une séance de prise de vue. Un petit témoignage de notre vie intime en toute banalité...