...comment aller au bout de ses rêves?

de passage sur l’Estuaire… celui de 2009…
visite des œuvres… il y en a des… et puis des…
parfois une certaine force pour mettre en valeur un lieu… le sublimer… le révéler.
Et parfois de l’anecdotique… du « foutage de gueule… du raté.
Si le but est de faire circuler sur ou aux abords du fleuve …

ce n’est que prétexte.
Mais dans l’ensemble, j’ai du mal avec ces œuvres qui ne sont que mots et qui sans, ne serait pas ou peu…
Comme Paola Pivi, artiste italienne par exemple :
« qui s’est imposée sur la scène artistique internationale depuis plus de 10ans  avec une œuvre singulière et imprévisible dans sa forme. » qui pour cette œuvre présentée au Grand Café de St Nazaire nous présente une vidéo montrant le voyage en avion d’aquariums sanglés sur leurs sièges et leurs occupants, les poissons rouges…
nous avons droit à la notice explicative qui nous livre en substance les commentaires de l’artiste :
«  je ne sais pas si les animaux ont une âme mais je pense de manière certaine qu’il ne sont pas uniquement des objets vivants.Quand je les place dans ces situations, je me demande s’ils sont en train de vivre l’expérience d’une œuvre d’art. »
et plus loin :
« Je ressens une affinité avec Werner Herzog. Je l’ai vu à la télévision disant à propos de son film Fitzcarraldo : Je voulais amener le bateau de l’autre côté de la montagne. Je devais le faire. Je devais le faire parce que si je ne le faisais pas, j’aurais été un homme sans rêve et je ne voulais pas être un homme sans rêve, il fallait que je le fasse. »
Elle nous offre ainsi

«  un nouveau champ des possible, un espace inédit, poétique et sauvage »
J’ai beau avoir une certaine ouverture à l’art contemporain, je m’affronte toujours au sens parfois creux de certains gestes artistiques. Je ne peux que comparer la réalité du monde qui nous environne et me dire qu’il y a tout un monde d’individualistes pompeux que veulent donner du sens à ce qui n’en à pas.

...

 

 

Coîncidence ou concomitance...

En ce moment, je lis «  l’atelier du peintre »    de Patrick Grainville… coïncidence ou concomitance… j’y trouve des extraits qui me rapprochent de ce que je suis entrain de peindre…
«  J’ai pitié de vous, mères romaines, madones d’Italie, je recense vos cortèges de larmes et de douleurs. Je vous pardonne, amantes de leur peintre, mamans indifférentes. Vos monstrueux Jésus embarqués dans vos bras. Je vous bénis, mères présentes, mères mangées de souffrances, moulues, fourbues au pied du calvaire. Mères toujours ambiguës, jamais données, jamais immaculées. »

 

Vaste prétexte que la peinture religieuse pour peindre la douleur sous les attraits des beaux corps...

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